L’équivalent de 50 milliards € de ventes a été effectuée sur Internet en 2013.
Dans ce contexte, la loi Hamon du 17 mars 2014 comporte un volet « e-commerce » qui impacte directement les professionnels. Cette loi, dite loi Consommation, met en œuvre plusieurs mesures afin de sécuriser le commerce en ligne.
Un droit de rétractation renforcé
La loi Consommation va permettre au consommateur de bénéficier d’un temps de réflexion plus long après une commande en ligne. En effet, le délai de rétractation est allongé et passe à 14 jours (vs 7 jours jusqu’à présent).
Ainsi, le consommateur peut être désormais remboursé dans un délai de 14 jours après avoir exercé son droit de rétractation auprès du professionnel ou constaté un défaut de fabrication du produit.
Une obligation d’information accrue
Par ailleurs la loi Hamon permettra au consommateur d’être mieux informé sur le bien qu’il achète sur Internet. Les professionnels de la vente en ligne devront afficher de façon claire
- les caractéristiques du produit,
- les modalités de paiement
- les éventuelles restrictions de livraison.
La loi précise en effet où ces informations doivent être mentionnées : par exemple, l’information afférente aux moyens de paiement pouvant être utilisés doit apparaître plus tôt, c'est-à-dire à l’étape du panier d’achat au plus tard.
Une protection contre les ventes forcées
En cas de vente forcée, le consommateur ne sera plus tenu de payer le service correspondant. Cela permet, notamment, de protéger les internautes contre la pratique des options supplémentaires payantes qui prennent la forme de cases pré-cochées sur les sites web…
Pour vous aider à intégrer la loi Hamon dans la rédaction de vos contrats, leurs applications ainsi que la mise à jour et la mise en conformité de votre site Internet, Francis Lefebvre Formation vous propose une gamme complète de formations :
- Droit approfondi de la concurrence : auditer et sécuriser sa pratique (DR2870)
- Politiques et négociations commerciales : comment les sécuriser, les optimiser ? (DR3800)
Pour aller plus loin :
- Droit des affaires
Les actionnaires ou associés d’une société peuvent décider d’une augmentation de capital pour différentes raisons : financer la croissance de l’entreprise, faire entrer de nouveaux actionnaires, faire face à des difficultés économiques…Mais comment procéder ? Panorama des principales techniques d...
- Droit des affaires
Un juge commis à la surveillance du RCS peut ordonner au greffe de surseoir aux modifications demandées à la suite d'une cession de parts sociales dans l'attente de la décision du juge commis à la surveillance du RCS d'un autre lieu appelé à se prononcer sur la réalité de cette cession. Pour en...