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Publié le - Mise à jour le
Ce projet de loi prévoit la fusion du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) et de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (HADOPI) en une autorité publique indépendante unique, l’ARCOM : l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Cette institution bénéficierait ainsi des compétences de la HADOPI en matière de protection des droits d’auteur et des droits voisins parmi lesquelles la riposte graduée, ainsi que des missions de suivi des programmes audiovisuels et de sanction dévolues au CSA.
Chargée de réguler les contenus issus des différents canaux de diffusion (audiovisuel et numérique), l’ARCOM serait composée de sept membres nommés, en raison de leurs compétences ou de leur expérience professionnelle, pour un mandat de six ans par différentes autorités :
Afin de renforcer la lutte contre le piratage en ligne, le projet de loi attribue notamment trois nouvelles compétences à l’ARCOM.
En plus des dispositifs de lutte contre le piratage en ligne, le projet de loi met en place une protection des œuvres audiovisuelles et cinématographiques françaises, afin d’éviter qu’elles ne soient cédées à des personnes qui pourraient porter atteinte à leur conservation, leur mise en valeur et à leur accessibilité au public. L’article 17 du projet de loi impose ainsi que les cessions d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles françaises à une personne non soumise aux obligations d’exploitation suivie des producteurs français (article L132-27 du code de la propriété intellectuelle) fassent l’objet, avant toute transaction, d’une notification au ministre chargé de la Culture afin de s’assurer de leurs conditions d’exploitation.