La Blockchain décryptée

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Une nouvelle révolution. A en croire les experts, la blockchain ou « chaîne de blocs » deviendra très vite la nouvelle norme. Retour sur cette technologie souvent incomprise.

Qu’est-ce que la blockchain ?

Alors que la toute première blockchain physique serait apparue en 1995, la chaîne de bloc telle qu’elle existe actuellement s’est développée à partir de 2009 avec la création des premières monnaies virtuelles (bitcoin, notamment). On se la représente souvent comme un immense cahier virtuel sur lequel chacun a la possibilité d’écrire et d’enregistrer des documents, des dettes et des transactions. Chaque information échangée étant inscrite sur des registres cryptés, l’enregistrement de transactions via une plate-forme blockchain devient infalsifiable et irrévocable. Une gigantesque base de données numérique décentralisée, donc consultable en tous lieux et à tout moment.

Quels usages actuels ?

Selon les usages, une blockchain peut être publique (ouverte à tous) ou privée (limitée à un nombre d’acteurs restreints). Il existe aussi la possibilité de restreindre les écritures à un groupe spécifique, tout en laissant les autorisations de lecture ouvertes à tous. Aujourd’hui, la technologie blockchain est utilisée pour les cryptomonnaies, mais également pour le transfert d’actifs et la création automatisée de contrats.

Et demain ?

Les champs d’application de la chaîne de blocs sont innombrables : testaments, certificats de propriétés et d’authenticité, attestations de priorité pour une découverte, enregistrement des diplômes universitaires… A terme, la technologie blockchain permettrait de se passer de tiers de confiance intermédiaires et de remplacer les autorités centrales chargées de certifier les informations (actes notariés, greffes ou organismes tels que l’INPI, par exemple).

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