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Publié le - Mise à jour le
Les entreprises qui subissent un sinistre perçoivent généralement une indemnisation des compagnies d’assurance. Plusieurs sortes d’indemnités peuvent leur être versées :
Lorsque l’élément d’actif est rendu inutilisable par un sinistre, seule la fraction de l’indemnité excédant la valeur nette comptable de l’élément d’actif peut entraîner un surplus d’imposition de l’entreprise puisque, si l’indemnité elle-même est imposable, la perte d’un élément d’actif entraîne simultanément une charge déductible correspondant à une diminution de l’actif de l’entreprise.
Dans cette situation, la plus-value à court terme est intégrée au résultat imposable de l’exercice de leur réalisation, ou peut, sur option de l’entreprise, être rattachée par parts égales aux bénéfices imposables de l’année de leur réalisation et des deux années suivantes.
L’entreprise peut alors être confrontée à des problèmes de trésorerie pour reconstituer ses immobilisations.
Pour remédier à ces difficultés, l’entreprise a la possibilité d’étaler les plus-values à court terme résultant de la perception d’indemnités d’assurances sur la durée moyenne d’amortissement déjà pratiquée sur les biens sinistrés (CGI art. 39 quaterdecies, 1 ter).
Le gouvernement a récemment indiqué que le régime fiscal existant, adapté pour traiter les indemnités d’assurance perçues par les entreprises qui subissent des sinistres, ne serait pas modifié (rép. min. Zumkeller : JOAN 29.09.2020 n° 23472).
Article issu de la lettre Alertes &Conseils Gestion Finance éditée par les Editions FRANCIS LEFEBVRE