Avec la crise de la COVID-19 et l’instauration de mesures de confinement, l’immobilier tertiaire se retrouve fortement éprouvé. Dans ce contexte, la notion de « réversibilité » pourrait bientôt devenir la norme.
La rentabilité des immeubles de bureaux, des centres commerciaux a été mise à mal durant la crise de la COVID-19. Avec quelques 10 millions de salariés du secteur privé en télétravail et la totalité des centres commerciaux fermés, les experts de l’immobilier tertiaire ont dû revoir à la baisse leurs perspectives de croissance. De fait, certains comportements adoptés par les citoyens durant le confinement pourraient se confirmer dans la durée.
D’une part, le maintien des salariés en télétravail. Selon Eurostat, la progression du nombre de télétravailleurs (hors crise sanitaire) s’établit à 20% tous les cinq ans.
Autant de nouvelles données, avec lesquelles les professionnels de l’immobilier doivent aujourd’hui composer. Se pose alors la question de continuer ou pas à construire des immeubles monothématiques (logements, bureaux, commerces). Il apparaît plus pertinent au vu contexte économique de construire des bâtiments qui puissent changer d’usage avec le temps.
Ainsi, transformer facilement la fonction d’un immeuble, fait partie des nouveaux enjeux.