Si le développement des crypto-monnaies fascine le grand public, les instances de régulation - pour leur part - font preuve d’une très grande prudence.
L’annonce, diffusée sur les médias grand public fin novembre 2018, selon laquelle la Banque de France avait autorisé la Fédération des buralistes à commercialiser du bitcoin, a mis le feu aux poudres. Immédiatement et à l’unisson, la Banque de France, l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) ont réagi. Pour les trois institutions, « ces actifs purement spéculatifs ne sont pas des monnaies. Ceux qui investissent dans le bitcoin comme dans les autres crypto-actifs le font entièrement à leurs risques et périls ».
Ainsi, depuis les débuts des crypto-monnaies, les autorités de régulation se sont montrées très réticentes face à leur développement. Au plan juridique, les crypto-actifs ne sont pas reconnus comme monnaie ayant un cours légal, ni comme moyen de paiement. En conséquence, ils n’offrent « aucune garantie de sécurité, de convertibilité et de valeur, contrairement à la monnaie ayant cours légal », précise la Banque de France. A noter par ailleurs, les trois instances se rejoignent sur le risque de bulle de ces actifs hautement spéculatifs et conseillent aux épargnants de se tenir à l’écart.
Cette frilosité se retrouve également au sein des établissements bancaires classiques et des sociétés de gestion. En France, très rares sont les acteurs du secteur à accepter de prendre en compte la détention de bitcoin dans l’évaluation d’un patrimoine financier.
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