Crise sanitaire : un redémarrage difficile

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Les effets de la crise du Covid-19 devraient s’intensifier au cours des prochains mois. La Banque de France anticipe un repli du PIB de 14% au deuxième trimestre 2020, tandis que de nombreuses entreprises doivent faire face à une forte baisse de leur activité.

 

En France, l’activité économique peine à repartir. Plusieurs mois après la fin du confinement, tous les secteurs de l’économie n’ont pas retrouvé leur niveau d’activité d’avant crise. Ainsi, selon les chiffres livrés par la Banque de France, le taux d’utilisation des capacités de production s’établit à 70% dans le secteur industriel en juin 2020, contre 78% avant crise.

Le secteur de l’automobile demeure particulièrement impacté, fonctionnant à 57% de ses capacités. De même que les secteurs de l’hôtellerie, du tourisme et de la restauration, dont les taux de remplissage demeurent en deçà des niveaux d’avant crise.

Pour l’heure, les dispositifs d’aides ont permis de contenir la progression du nombre de défaillances d’entreprises. Ainsi, selon les chiffres livrés par le cabinet Altares, à fin mai 2020, 13 920 procédures collectives (uniquement les liquidations judiciaires ou toutes les mesures pour les entreprises en difficulté : sauvegarde, redressement…) avaient été entamées, contre 23 535 à la même période un an auparavant. Un répit qui devrait être de courte durée : l’assureur crédit Coface anticipe ainsi une hausse des défaillances d’entreprises de 21% d’ici la fin 2021. Le nombre de Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) devrait également progresser. Selon les chiffres livrés par le Ministère du Travail, 200 demandes de PSE ont été déposées depuis le 1er mars 2020, prévoyant la suppression de 27 000 postes, contre 13 000 un an auparavant. 

 

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