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Le Comité a en effet reçu une demande portant sur la comptabilisation, chez le client, des coûts de configuration et de personnalisation d’un logiciel obtenu auprès d’un fournisseur dans le cadre d’un contrat de type SaaS (Software as a Service).
Le Comité a considéré que les normes, telles qu’elles existent aujourd’hui, permettent de traiter ce sujet et n’a donc pas souhaité ajouter cette problématique à son programme de travail.
Dans le cas considéré, le contrat d’accès au logiciel du fournisseur est comptabilisé chez le client comme une prestation de services (i.e. aucun actif n’est reconnu au titre de « ce droit d’accès » dans les comptes du client). Le client encourt par ailleurs deux natures de coûts :
Le Comité a ainsi analysé cette situation pour déterminer si un actif incorporel doit être comptabilisé en application d’IAS 38 au titre de ces coûts. Si tel n’est pas le cas, le Comité a analysé quelles autres principes comptables doivent s’appliquer pour comptabiliser ces coûts dans les états financiers du client.
Après avoir rappelé les dispositions d’IAS 38 en matière de comptabilisation d’un actif incorporel, le Comité a souligné qu’au cas visé, le logiciel est contrôlé par le fournisseur et non par le client.
Ainsi, l’appréciation de savoir si ces coûts répondent à la définition d’un actif incorporel va dépendre de la nature de ces coûts et des conséquences des activités de configuration et de personnalisation sur le logiciel.
Le Comité a noté que généralement, le client ne comptabilise pas d’actif incorporel car il ne contrôle pas le logiciel et les activités de configuration et de personnalisation ne créent pas une ressource contrôlée par le client, distincte du logiciel.
Néanmoins, le Comité a reconnu que dans certaines situations, le contrat pourrait donner lieu à la création de nouvelles lignes de code par exemple, dont les avantages économiques futures bénéficieraient au client seul. Dans ce cas particulier, le client doit apprécier si ces lignes de code sont identifiables et répondent aux critères de comptabilisation d’un actif incorporel selon IAS 38.
Si ces coûts ne répondent pas à la définition d’un actif incorporel, alors le client applique les dispositions des paragraphes 68 à 70 d’IAS 38 :
Le 20 avril, l’IASB a publié un exposésondage (ED/2021/4) intitulé « Lack of Exchangeability » (accessible ici), pour appel à commentaires jusqu’au 1 er septembre 2021.
Cet exposé-sondage contient des propositions d’amendements à la norme IAS 21 visant à compléter les principes de la norme pour traiter des situations où la convertibilité entre deux monnaies est suspendue, IAS 21 précisant aujourd’hui uniquement le cours à utiliser lorsque la convertibilité est momentanément suspendue.
Le projet de norme vise ainsi à apporter des réponses aux questions suivantes :
Selon cet exposé-sondage, une devise est convertible lorsqu’une entité est en mesure d’échanger cette devise contre une autre devise, même indirectement, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une troisième devise, par le biais de marchés ou de mécanismes de change qui créent des droits et des obligations exécutoires, et dans des délais normaux. A l’inverse, une devise n’est pas convertible lorsque l’entité ne peut pas obtenir plus qu’un montant non significatif de l’autre devise.
Dans le cas où une devise ne serait pas convertible, l’IASB propose de préciser que le taux de change au comptant estimé à la date d’évaluation est le taux de change :
L’IASB propose également de préciser qu’une entité pourrait utiliser un taux de change observable comme taux de change au comptant estimé dès lors que ce taux de change est soit un taux de change au comptant observable dans un but autre que celui pour lequel l'entité évalue la convertibilité, soit le premier taux de change observable après rétablissement de la convertibilité.
Lorsqu’une devise n’est pas convertible, une entité fournit des informations permettant aux utilisateurs de ses états financiers de comprendre en quoi la suspension de la convertibilité d’une devise affecte ou devrait affecter la performance financière, la situation financière et les flux de trésorerie de l’entité.
Le 14 avril, la Fondation IFRS a annoncé que M. Bertrand Perrin deviendra membre de l’IASB à compter du 1er juillet 2021 et ce, pour une durée de 5 ans. Il succèdera ainsi à Françoise Florès dont le mandat se termine en juin prochain.
M. Bertrand Perrin est actuellement Directeur Normes Comptables et Projets Spéciaux chez Vivendi et travaille étroitement avec le Board et la Fondation depuis de nombreuses années, notamment en tant que membre de l’IFRS IC depuis 2016.
Suite à la consultation lancée par les Trustees de la Fondation IFRS en septembre dernier (cf. DOCTR’in n°168 de septembre 2020) pour évaluer les besoins de normalisation internationale en matière d’information non financière et le rôle que la Fondation pourrait jouer dans l'élaboration de ces normes, et comme annoncé en mars (cf. DOCTR’in n°174 de mars 2021), les Trustees ont publié un exposé-sondage (accessible ici) proposant des amendements ciblés à la Constitution de la Fondation pour permettre à un International Sustainability Standards Board (ISSB) d’établir des normes IFRS sur le développement durable (IFRS Sustainability Standards).
Les propositions faites par la Fondation IFRS en matière de gouvernance autour d’un éventuel ISSB sont similaires à ce qui existe déjà avec l’IASB, le normalisateur comptable international, même si des spécificités sont prévues pour permettre au nouveau Board d’atteindre un niveau de maturité approprié en matière de normalisation et de développer son expertise technique dans les limites de l’orientation stratégique fixée par les Trustees.
Le due process pour la publication de normes IFRS sur le développement durable serait également très proche de ce qui existe aujourd’hui pour les normes IFRS publiées par l’IASB.
Les parties prenantes ont jusqu’au 29 juillet 2021 pour envoyer leurs commentaires à la Fondation IFRS, laquelle s’appuiera sur ces lettres pour décider de la création de l’ISSB. Le cas échéant, cette création sera annoncée à la prochaine Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) planifiée en novembre 2021.
Par ailleurs, la Fondation IFRS a également publié un Feedback statement (accessible ici) suite à la consultation de septembre dernier qui synthétise les positions exprimées dans les 577 lettres de commentaires reçues.